Partenaires :

• ABEST-Horizons,
• CIMA research Foundation,
• Eurac Research (Lead partner),
• Federal Institute for Geology, Geophysics, Climatology and Meteorology,
• KGZ Maribor,
• Ludwig-Maximilians-Universitaet Muenchen,
• INRAE,
• Slovene Chamber of Agriculture and Forestry - Institute of Agriculture and Forestry Maribor,
• Technical University of Munich – TUM,
• Technical University of Wien – TUW,
• University of Ljubjana.

Budget :

• Budget total : 2.444.365 € (dont 1.833.274 € de financement FEDER)
• Budget INRAE : 251 680€

Période de réalisation : 2024 - 2027

Description du projet :

Dans le cadre d'A-DROP, nous visons à améliorer la capacité des régions alpines à faire face à la pénurie d'eau et à favoriser l'utilisation durable de l'eau. Pour cela, nous développons des systèmes d'alerte précoce et de prévision des sécheresses, et améliorons les outils de gestion de l'eau dans les secteurs de l'agriculture, de la production d'énergie hydroélectrique et du tourisme hivernal.

 A-DROP WP2

Essentielle et vitale pour tous les écosystèmes et les sociétés humaines, l'eau est un facteur clé de l'adaptation au changement climatique. Son rôle est particulièrement crucial dans les zones de montagne où se trouvent les stations de ski ; en effet, en plus de son utilisation générale pour l'activité touristique, le prélèvement d'eau pour l'enneigement artificiel est devenu l'une des principales stratégies d'adaptation pour faire face à la détérioration des conditions d'enneigement sur les pistes de ski.

Dans le cadre du WP2 d'A-DROP, nous souhaitons développer une méthode d'analyse de la dynamique des ressources en eau, en évaluant l'évolution future attendue du régime hydrologique. Cela permettra de comparer la disponibilité de l'eau avec les changements dans la demande de production de neige artificielle, déjà estimée dans le cadre du service climatique ClimSnow. Par exemple, une analyse détaillée du nombre de fois où les réservoirs d'eau peuvent être remplis pourrait révéler une pression croissante sur la capacité de remplissage des réservoirs pendant l'été, obligeant les parties prenantes à adapter leurs stratégies de gestion de l'eau.

Enfin, grâce à notre approche, il sera également possible de comparer, en des points spécifiques d'un territoire, l'évolution des ressources en eau disponibles à l'avenir avec d'autres utilisations connues de l'eau, telles que les débits réservés, l'approvisionnement en eau potable et l'alimentation du bétail. Cela permettra d'avoir une compréhension globale des défis auxquels les zones de montagne devront faire face dans les décennies à venir en termes de gestion de l'eau, aidant ainsi les acteurs locaux dans leur prise de décision.

Afin de déployer et d'évaluer les résultats du modèle, nous avons choisi deux sites pilotes en France et en Italie. Chaque site présente des problèmes liés à l'eau et des pratiques de gestion différents, ce qui nous permettra d'adapter notre cadre de modélisation pour mieux répondre aux besoins spécifiques.

• La station de ski d'Avoriaz - Avoriaz 1800 est un village situé dans les Alpes du Nord françaises, au cœur du domaine skiable des Portes du Soleil, l'une des plus grandes stations de ski transfrontalières au monde, répartie entre la France et la Suisse. La station de ski d'Avoriaz compte 53 pistes et 35 remontées mécaniques. La quantité moyenne annuelle d'eau consommée pour l'enneigement artificiel est d'environ 300 000 m3. Certains secteurs stratégiques sont situés à basse altitude (environ 1200 m), ce qui rend l'enneigement assez difficile. Il est donc nécessaire d'évaluer soigneusement la disponibilité future de l'eau dans ces secteurs, où d'importants investissements sont actuellement en cours de discussion.
• La Station de ski La Thuile - Situé dans la région du Val d'Aoste, au nord-ouest de l'Italie, et relié à La Rosière en France, ce grand domaine skiable offre 80 pistes et 38 remontées mécaniques. Avec des pistes principalement orientées au nord, un microclimat favorable et plus de 400 enneigeurs, les conditions d'enneigement sont généralement très bonnes pendant l'hiver. Toutefois, comme l'enneigement pourrait être limité à l'avenir par d'éventuels conflits d'utilisation de l'eau, il est essentiel d'évaluer l'équilibre entre la capacité touristique et la capacité à maintenir de bonnes conditions de ski.